Jean-Luc Herbulot, réalisateur africain né au Congo (Dealer, Sakho et Mangane), apporte au TIFF 2021 Saloum, le premier film africain sélectionné dans la section Midnight Madness de toute l’histoire du festival, et en français et wolof s’il vous plaît!
La première projection a lieu ce jeudi 16 septembre. Nous avons rencontré le réalisateur pour parler de cet événement, du film, et du nouveau cinéma africain.
Saloum commence comme un film d’action… se développe en un lent thriller… se termine comme un film d’horreur surnaturel?
À la base on est parti en weekend dans le Saloum (une région du Sénégal), avec Pam ma partenaire et productrice, qui est de là-bas. On venait de (re)monter notre structure de production. Je suis tombé amoureux de la région.
Elle, étant locale, adorait déjà le coin, et on s’est dit que notre premier film devait absolument se faire là. Des convergences sont apparues, qui font que nous avons créé LAKMÉ films, pour montrer les légendes. les monstres, les mythes, les héros, et tout le reste qu’on ne montre pas de l’Afrique.
Et du coup on a commencé avec ce projet. Il y avait une espèce de mélange entre l’amour de la région, l’amour du Sénégal, ce qu’on peut y voir… C’est pour ça que le film peut à certains moments faire peu pub touristique du Saloum,