Les chefs de partis l’ont compris: pour aller chercher les jeunes dans les élections fédérales du 20 septembre, il faut se rendre sur les réseaux sociaux. Malgré tout, des jeunes francophones témoignent qu’ils se sentent encore une fois délaissés dans cette campagne électorale, en particulier sur ces plateformes qu’ils fréquentent assidûment.
Certains candidats ne ménagent pas leurs efforts sur les réseaux sociaux. C’est le cas de Jagmeet Singh, chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), qui relève littéralement les manches de son jersey de sport sur son compte TikTok, exhibant ses muscles. En arrière-plan, sur un rap lent, un montage présente des jeunes tout aussi musclés qui dansent en rythme.
La légende (en anglais) précise: «Quand ils disent que les jeunes ne votent pas… Mais tu sais qu’ils vont marquer l’histoire aux prochaines élections.» [traduction libre]
À chaque âge sa plateforme
Ses adversaires ne chôment pas non plus. Justin Trudeau enchaîne bains de foule et «stories» sur Instagram, tandis qu’Erin O’Toole se montre très présent sur Facebook et Twitter, des médias sociaux plus traditionnels.
Ces dernières plateformes sont «surtout pour les baby-boomers ou les plus de 35 ans, sans offense!», affirme Trevor Stewart, un Franco-Ontarien de 22 ans impliqué en politique et établi à Hammond, dans l’Est ontarien.