Coup sur coup, cette semaine a apporté deux bonnes nouvelles sur les variants. Une étude préliminaire de Moderna dit qu’une dose «améliorée» de son vaccin — ou une troisième dose — serait efficace contre les variants brésilien et sud-africain.
Et surtout, deux suivis des gens vaccinés avec le vaccin de Pfizer tendraient à conclure que ce vaccin serait, jusqu’ici, tout aussi efficace contre les variants britannique et sud-africain.
Pas encore d’opinion, cependant, sur le variant indien…
Dissiper le brouillard sur les variants
Aucune de ces données ne permet de comparer l’efficacité d’un vaccin par rapport à un autre: ce sont uniquement ces deux compagnies qui ont piloté, dans le cas de Moderna, de nouveaux tests auprès d’un petit groupe de 40 patients, et dans le cas de Pfizer, une réanalyse des données sur les gens contaminés et vaccinés dans deux pays, soit le Qatar et Israël.
Mais ces données ont en commun de dissiper un peu du brouillard qui entoure les variants depuis des mois: à peu près tout ce qui a été écrit sur l’efficacité (ou non) des vaccins à l’égard de ces «mutants» reposait sur des observations qui ne pouvaient être qu’incomplètes.
Les variants ont mis du temps à devenir statistiquement assez nombreux pour qu’on ait suffisamment de gens vaccinés pour être capables de commencer à comparer qui a été contaminé par quoi. Le Qatar et Israël ont fourni une opportunité parce qu’ils ont très rapidement vacciné une large partie de leurs populations.