Dix-sept. C’est le nombre de fois que le diffuseur public CBC/Radio-Canada est mentionnée dans le document de réforme des langues officielles présenté par la ministre Mélanie Joly en février. Les autres médias privés et communautaires: zéro.
Une situation qui préoccupe certains intervenants du milieu et les partis d’opposition à Ottawa.
Journaux et radios
«C’est certainement une déception de voir qu’on ne se retrouve pas [dans le document de réforme des langues officielles], parce qu’on n’est pas Radio-Canada. Alors, c’est une surprise d’une part, et c’est une déception forcément», se désole Francis Sonier, président de l’Association de la presse francophone (APF).
[NDLR: la salle de rédaction de Francopresse est indépendante de l’APF.]
Un sentiment que partage François Côté, directeur général de l’Alliance des radios communautaires du Canada (ARC du Canada). «Lors de notre analyse préliminaire du document, notre constat est assez simple, c’est bien sûr l’absence de nos 105 médias [communautaires]. Nos médias que ne se retrouvent pas dans ce livre blanc.»