Les services culturels de l’ambassade de France au Canada, avec le soutien de l’Institut canadien du film, mènent présentement une étude sur la mise en valeur du patrimoine cinématographique canadien.
Ce travail a été confié à Bruno Boëz, installé à Toronto depuis juillet, qui a travaillé en France pour le Centre national du cinéma et de l’image animée (ministère de la Culture), notamment dans ce secteur des «films de patrimoine» qu’il définit simplement comme «sortis en salle depuis plus de 10 ans».
Cela représenterait 90% du cinéma canadien.
La France, pays de cinéphiles
«Il y a un bon public en France pour ces films de cinémathèque», explique-t-il à l-express.ca. Au Canada, le défi – qui est aussi le sien en tant que chercheur – est qu’il y a «plusieurs cinémas: francophones, anglophones, autochtones…»
Son étude, qu’il veut compléter d’ici la fin juin, a pour but d’établir «un état des lieux» en identifiant l’offre actuelle de diffusion, les stratégies de programmation, ainsi que les acteurs principaux du secteur. Elle vise ultimement à promouvoir la circulation des films canadiens.