Le gouvernement conservateur de Jason Kenney, en Alberta, est souvent décrit comme cachottier, que ce soit avec les sujets relatifs à la pandémie ou des questions sensibles comme l’avenir du Campus Saint-Jean.
Les médias albertains sont à la recherche de réponses pendant que le gouvernement semble pratiquer la loi du silence.
Pas d’entrevues
Les instances gouvernementales albertaines sont réticentes à partager de l’information avec les journalistes, ce qu’on constate, entre autres, avec la gestion de la pandémie. Mais ça ne date pas d’hier.
«Depuis que Jason Kenney a été élu, on essaie d’avoir une entrevue, mais on n’a pas réussi à l’avoir », s’exprime le rédacteur en chef du journal Le Franco, Geoffrey Gaye, déçu par le premier ministre qui s’exprime pourtant en français.
Même constat à la radio francophone d’Edmonton. «Les quelques fois qu’on a fait des demandes d’entrevues auprès du gouvernement, on n’a rien eu. Je pense qu’on demande même plus», dit la directrice générale de Radio Cité, Carole Saint-Cyr.