Un hameau ontarien, le train Northlander, une femme qui monte à bord et qui disparaît, la quête d’un activiste des chemins de fer, voilà brièvement les faits saillants du roman mi-psychologique mi-polar intitulé À train perdu, de Jocelyne Saucier.
Le nom de cette autrice vous est sans doute familier puisqu’elle a signé Il pleuvait des oiseaux (2011) qui lui a valu de nombreux prix et qui a été traduit en une quinzaine de langues, en plus d’avoir fait l’objet d’une adaptation au cinéma par Louise Archambault.
Swastika, Ontario
La protagoniste d’À train perdu est Gladys Comeau, 55 ans, née à bord d’un train à Swastika (entre North Bay et Cochrane).
On la suit du 22 septembre au 3 octobre 2012, sur le battement des rails. En passant, Swastika existe bel et bien; le bourg a pris le nom de la Swastika Gold Mines et l’a conservé après qu’Hitler se soit emparé de ce symbole aux origines néolithiques.
Enquête sur la disparition
Le narrateur et activiste des chemins de fer est un prof d’anglais à Senneterre, qui s’est mis en tête d’élucider la disparition de Gladys. Son enquête précise au départ que Gladys est «une femme résolument optimiste, déterminée à être heureuse et qui n’a pas fléchi là où beaucoup se seraient effondrés».