Bon an, mal an, septembre amène son lot de nouveautés sur le toit du Canada: le Nunavut.
Comme partout ailleurs, on se met au diapason avec l’année scolaire. Les cargos finissent leur saison de ravitaillement. Les familles quittent leurs quartiers d’été, qu’ils soient au sud ou au fin fond de la toundra. Et les écoles rafraîchissent leur liste d’employés.
Cette liste, si changeante à cause du malheureux roulement de personnel inhérent à la singularité nordique, est source d’un intérêt certain de la part des locaux enracinés ici. Qui va s’occuper de nos enfants? Y aura-t-il des atomes crochus? Est-ce que les équipes seront complètes?
Questions légitimes qui haussent le niveau de stress des parents, niveau déjà exacerbé par la pandémie de CoViD-19 et ses inconvénients sur la vie quotidienne.
L’appel du Grand Nord
Or, sans ce coronavirus, le chemin de l’acrobate de cirque québécois Simon Nadeau n’aurait probablement pas croisé celui des gens du Nunavut.