Dix des treize écoles secondaires du Conseil scolaire catholique MonAvenir, qui était pourtant autorisé à organiser une rentrée scolaire à temps plein dans toutes ses écoles, offriront finalement un modèle hybride.
Le ministère de l’Éducation a approuvé vendredi la demande en ce sens du Conseil MonAvenir, explique le directeur de l’Éducation André Blais dans une lettre aux parents samedi.
Le Conseil laisse entendre qu’il avait besoin de cette «dérogation au statut de non-désignation» pour prendre des mesures de protection sanitaire comparables à celles des conseils scolaires «désignés» (la majorité dans la province).
«L’organisation scolaire s’avère un défi pour les plus grosses écoles secondaires du Conseil scolaire catholique MonAvenir», justifie-t-il. De plus, certains parents inquiets auraient pu décider de transférer leurs jeunes d’une école secondaire francophone déconfinée à une école anglaise confinée. «On veut gagner des étudiants, pas en perdre.»
M. Blais remercie les représentants du ministère «de la rapidité avec laquelle ils ont fait l’analyse de notre demande». Le gouvernement avait déjà dit qu’il permettrait à chaque conseil scolaire d’organiser leur rentrée de diverses façons, selon leurs besoins locaux.