Le gouvernement fédéral a rendu public la semaine dernière le questionnaire du recensement de 2021, confirmant que les nouvelles questions permettant de brosser un portrait beaucoup plus précis des personnes ayant le droit à l’éducation en français au Canada figureront dans ses versions courtes et longues.
La nouvelle est accueillie avec joie d’un bout à l’autre du pays au sein de la francophonie canadienne.
Ayants droit «invisibles»
Cette décision vient corriger une lacune qui perdure depuis près de 40 ans. Après l’adoption de la Charte canadienne des droits et libertés, en 1982, le formulaire du recensement n’avait pas été modifié pour inclure des questions sur la langue d’éducation.
De nombreux parents, qui ont droit de demander que leurs enfants soient instruits en français – en vertu du fait qu’ils ont eux-mêmes ou que l’un de leurs enfants fréquente ou a déjà fréquenté une école de langue française – n’étaient pas dénombrés.