«La Commission canadienne des droits de la personne applaudit la décision de la Cour suprême du Canada confirmant la constitutionnalité de la Loi sur la non-discrimination génétique.»
«Ceci signifie que la discrimination à partir de la composition génétique d’une personne demeure illégale partout au pays, et que personne au Canada n’a plus à craindre que les renseignements génétiques puissent un jour être utilisés contre elle.»
«De plus, nous exhortons le Parlement de reconnaître la vie privée comme un droit de la personne. Une approche en matière des droits de la personne pour la réforme de la loi sur la vie privée au pays est requise afin pour répondre aux nouvelles préoccupations quant à la manière dont la technologie et le monde digital affectent de plus en plus notre vie quotidienne.»
Voilà ce qu’a déclaré Marie-Claude Landry, présidente de la Commission, à la suite de la décision du 10 juillet du plus haut tribunal du pays dans un dossier qui a monopolisé les plaideurs des procureurs généraux du Canada, du Québec, de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan ainsi que ceux de la Coalition canadienne pour l’équité génétique, l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes, la Commission canadienne des droits de la personne, le Commissaire à la protection de la vie privée du Canada et du Collège canadien des généticiens médicaux.
Selon Mme Landry, la décision d’une personne de procéder à une analyse qui peut sauver une vie ne devrait pas se faire au prix de ne pas d’obtenir un emploi, de ne pas être en mesure d’adopter un enfant, de voyager, d’obtenir une assurance ou d’avoir accès à des soins de santé.