Les bienfaits du verdissement des villes ne sont plus à démontrer: réduction de la température de l’air et du bruit, embellissement de l’environnement, promotion de l’activité physique. Mais la multiplication des arbres risque-t-elle d’être nuisible à certains de ceux qui souffrent d’allergies saisonnières?
Le potentiel allergène des arbres urbains s’avère très mal connu, révèle une récente étude québécoise.
Alors que plusieurs villes cherchent à augmenter leurs canopées, il importe de mieux comprendre leur contribution aux allergies saisonnière et de diversifier les espèces en conséquence.
Pollen
«Nous manquons d’informations valables sur l’allergénicité du pollen des arbres urbains. Nous plantons encore trop souvent dans l’ignorance des risques», explique la postdoctorante au département de sciences biologiques de l’UQAM et au Centre de recherche pour la forêt, Rita Sousa-Silva.
Certaines espèces d’arbres libèrent des grains de pollen au printemps: ainsi, les bouleaux et les aulnes sont déjà connus comme des sources d’allergies. Pourtant, des données manquent sur la concentration de pollen dans l’air et la variabilité entre les espèces voisines.