On est habituellement témoin au mois de mai d’une frénésie d’inscriptions des jeunes aux camps d’été. Cette année, en dépit des annonces sur les pages web des camps de la province, les parents attendent, inquiets ou incertains face à la pandémie de CoViD-19.
Le 19 mai, quand le gouvernement de l’Ontario a annoncé que les écoles resteraient fermées jusqu’en septembre, il a aussi mis fin aux espoirs des parents qui souhaitaient envoyer leurs jeunes en camps de vacances à la campagne ou en forêt pour une ou plusieurs semaines.
Seuls les camps de jour seront autorisés cet été, mais seulement «si les tendances positives enregistrées par les principaux indicateurs de santé publique se maintiennent» et dans des conditions de distanciation et de protection qui ne sont pas encore connues.
Zéro inscription!
«Alors qu’à ce temps-ci de l’année j’aurais déjà des centaines d’inscriptions à nos camps de vacances et nos camps de jour, j’en ai présentement… zéro», de dire Martine Brouillet, fondatrice et directrice depuis 19 ans du Camp Tournesol, qui a accueilli l’an dernier près de 3000 campeurs de jour et 350 en résidentiel.
Elle s’estimera chanceuse, cet été, de recevoir 700 jeunes dans 6 ou 7 campus dans le Grand Toronto (au lieu de 15 l’an dernier), probablement pas avant juillet et août.