Depuis quelques semaines, les écoles en Ontario, à l’instar de bien d’autres provinces au Canada et de nombreux pays dans le monde, sont fermées en raison de la pandémie du CoViD-19.
Des millions d’élèves sont à la maison et ont recommencé, il y a deux semaines, à suivre leurs cours, mais en ligne. Dans bien des cas, un des parents est là, voire les deux, pour encadrer l’enfant et l’aider avec les différentes matières. Mais, comment était l’école au 19e siècle, bien avant l’ère numérique?
Des écoles, oui, mais pas pour tous
Projetons-nous en arrière au Québec du 19e siècle. C’est l’époque où une myriade de petites communautés religieuses arrive de France pour fonder des collèges et des couvents un peu partout.
Peu à peu, l’école se démocratise, du moins jusqu’à la première communion, car, à part les jeunes hommes destinés au sacerdoce, rares sont les enfants, surtout à la campagne, qui poursuivent leurs études au-delà de leur douzième anniversaire.
Les quelques heureux élus qui ont la chance de continuer leurs études doivent savoir lire et écrire facilement s’ils veulent être admis au cours classique du Collège de Trois-Rivières en 1860.