Les chocolats de Douce France prêts pour Pâques

La propriétaire de l’épicerie fine Douce France, Christel Saba, se relève les manches en continuant de ravitailler chaque jour sa boutique tout en étant réactive en adaptant son entreprise aux nouveaux éléments de la crise. Actuellement, ils sont trois personnes qui travaillent à la boutique.

L’épicerie fine, qui fêtera ses 7 ans en juin prochain, situé au 820 avenue Danforth, est connue pour ses authentiques produits français et pour l’histoire culturelle qui se trouve derrière chaque spécialité vendue en boutique.

Douce France offre plusieurs prix spéciaux et le chocolat de Pâques est désormais disponible. De plus, elle organise une tombola pour la fête de Pâques (dimanche 12 avril). Le prix est une poule garnie en chocolat.

Aujourd’hui

En raison de l’augmentation de nombre de cas du CoViD-19 à Toronto, les places assises ne sont plus disponibles et les personnes sortent de moins en moins de chez eux. Mais Christel Saba confirme avoir l’appui de ses clients.

«On a quand même un très grand succès dans le secteur où nos clients nous disent qu’ils sont-là et qu’ils vont nous soutenir.»

Certains clients du secteur viennent encore acheter leurs produits en boutique. Par exemple, certains appellent pour qu’on prépare leur commande en magasin afin de venir la chercher plus tard dans la journée.

«Par contre, il y a un changement qui s’opère [puisque les personnes restent de plus en plus à la maison]. C’est pour cela que nous avons offert la possibilité de livraison. Nous la faisons le lundi quand la boutique est fermée et nous allons prochainement en faire par le biais d’Uber Eats.»

De plus, Christel Saba indique qu’elle enverrait des chocolats de Pâques par la poste à plusieurs clients, car ces derniers habitent à Ottawa.

Des défis

Tous les produits de la chocolaterie Douce France proviennent, comme le nom l’indique, de la France. Ils arrivent, pour la plupart, en bateau. «Les frontières ne sont pas fermées pour les produits alimentaires», souligne Christel.

Elle précise qu’en temps normal, l’importation des produits de sa boutique est déjà un défi. La situation actuelle en a évidemment ajouté d’autres.

Optimiste

«Je pars du principe que dans toute crise, l’entreprise qui se tient, c’est elle qui va pouvoir avoir la capacité de s’adapter quand ça va lui être possible. Parce que malheureusement, ce n’est parfois pas possible pour toutes les entreprises même si elles ont le bon vouloir de vouloir s’adapter. Il faut positiver et profiter de cette situation pour franchir plusieurs pas», souligne Christel Saba.

Par exemple, la propriétaire avait déjà planifié d’offrir un service en ligne et de livraison à ses clients. En raison de la pandémie, elle a dû précipiter ses plans qui étaient prévus initialement. La majorité de ses produits sont disponibles sur son site web.

Moyens de protection

Christel Saba affirme que le lavage de main est la clé de la protection. «Nous nous lavons constamment les mains.» Par exemple, avant de servir un café à un client, le lavage des mains est obligatoire.

Ils utilisent des gants pour des tâches très précises comme couper du fromage ou manipuler du chocolat.

La boutique n’accepte plus d’argent comptant et la porte d’entrée est souvent ouverte pour laisser circuler l’air.

Ils demandent à leurs clients de toucher qu’aux produits qu’ils achètent et s’ils ont des questions sur certains articles, ils sont présents pour leur répondre.

«Les deux endroits qu’ils vont toucher, c’est la porte et le comptoir de la caisse, alors nous les nettoyons toujours.»

Christel Saba indique que les clients respectent la distanciation sociale dans la boutique. «Récemment, il avait un client à la caisse, un client au rayon croissant et puis un autre qui attendait dehors.»