On entend dire que le fait de perdre son sens de l’odorat est un signe avant-coureur du coronavirus.
Le vendredi 20 mars, les présidents de l’association britannique des oto-rhino-laryngologistes (spécialistes des oreilles, du nez et de la gorge) et de la Société britannique de rhinologie, publiaient une lettre de 7 paragraphes prévenant leurs membres que «la perte d’odorat» (ou anosmie) pourrait être «un marqueur de l’infection» au nouveau coronavirus.
Deux jours plus tard, le New York Times donnait la parole aux signataires, et y ajoutait une information supplémentaire: une étude menée en Corée du Sud, où une campagne massive de dépistage du coronavirus a eu lieu depuis deux mois, aurait conclu que, sur 2000 personnes testées positives (toutes souffrant de symptômes bénins), 30% auraient observé une perte de leur odorat.
Plusieurs médias, la semaine dernière, ont repris cette information, y ajoutant dans certains cas la perte du goût.
Anecdotes
Les données sont encore très maigres. Sur toutes sortes d’aspects du coronavirus, des chercheurs de partout à travers le monde ont déposé depuis deux mois des centaines d’études préliminaires sur des serveurs de pré-publication, dans le but de partager leurs informations le plus rapidement possible.