Plus de 700 génomes de coronavirus ont à présent été analysés et rassemblés par des chercheurs de partout à travers le monde, dans une course contre la montre pour comprendre comment il se propage et de quelle façon il change d’un lieu à l’autre.
Le 700e a été affiché mercredi sur le serveur — accessible à tous — Nextstrain, une initiative créée en 2015 pour fournir aux chercheurs de l’information en temps réel, et en accès gratuit, sur l’évolution génétique de nouvelles maladies infectieuses.
Des dizaines de branches
Le résultat général prend l’allure d’un arbre généalogique qui, parti de Chine en novembre, se serait multiplié en des dizaines de branches.
Chacune d’elles révèle à l’oeil du généticien par quel chemin le virus s’est rendu de tel pays à tel autre.
On n’en est toutefois pas au point de parler, en langage scientifique, de «souches» différentes. Tout au plus d’autres recherches, encore à valider, font-elles état de la possibilité qu’on soit devant deux souches distinctes du virus.
Différences subtiles
Autrement dit, pour l’instant, cet arbre généalogique ne montre pas des virus qui sont très différents l’un de l’autre.