Les différentes instances des organismes franco-canadiens sont bien décidées à ne pas rester sur le quai quand le train de la modernisation de la Loi sur les langues officielles (LLO) se mettra en branle. Elles veulent y monter afin de le mener à destination.
À la mi-décembre, le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), Jean Johnson, a rencontré la ministre responsable des langues officielles au sein du gouvernement canadien, Mélanie Joly.
Selon le président, ce fut «une belle rencontre». Il a évidemment été question de la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Même si le gouvernement libéral est maintenant minoritaire, il n’est pas question pour lui de reculer sur ce point. L’engagement fait avant les dernières élections est maintenu.
La FCFA co-rédactrice?
Porte-étendard de la cause des Franco-Canadiens, la FCFA, en concertation avec d’autres organismes comme la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) ou encore l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), souhaite être partie prenante du processus de modernisation.
Jean Johnson a même demandé à la ministre Joly que la FCFA soit corédactrice de la nouvelle version de la LLO. «La ministre a été surprise par notre demande», admet M. Johnson. Pourquoi une telle demande somme toute assez inhabituelle? «Parce qu’on ne veut pas disparaitre dans tout ce projet. On est incontournable!»