En plus de la grève du zèle, qui affecte notamment les sorties et les activités parascolaires, ainsi que les communications avec les parents et avec les directions d’écoles, l’Association des enseignant.e.s franco-ontarien.e.s (AEFO) passe aux journées de débrayage pour faire pression sur les conseils scolaires et le ministère de l’Éducation.
Les 12 000 membres de l’AEFO dresseront leurs piquets de grève et fermeront les écoles françaises ce jeudi 13 février, pour appuyer leurs revendications sur leurs conditions de travail. Trois autres syndicats anglophones mènent des actions similaires depuis quelques semaines.
Fronts
«L’AEFO doit se battre sur plusieurs fronts», a justifié le président de l’AEFO, Rémi Sabourin.
«D’une part, les conseils scolaires continuent à rejeter du revers de la main les préoccupations des enseignant.e.s.»
Denis Chartrand, le président de l’AFOCSC, regroupant les huit conseils scolaires catholiques franco-ontariens, a répondu que la réalité était plus nuancée, se disant pris «entre l’arbre et l’écorce».
«D’autre part, le ministre de l’Éducation Stephen Lecce et le premier ministre Doug Ford refusent de maintenir, entre autres, l’investissement pour les élèves à besoins particuliers.»