Poète, comédienne, mais aussi triathlonienne (!), Corinne Chevarier est une auteure québécoise sensible, dévouée et multiple. «Je suis partout», déclare-t-elle à L’Express avec un sourire au récent Salon du livre de Toronto.
Son dernier et quatrième recueil de poèmes, L’ADN des fusils, est publié aux Éditions Herbes rouges. Ce récit-hommage revient sur le passé de son grand-père fait prisonnier dans le camp Rawa-Ruska pendant la Seconde Guerre mondiale.
Legs familial poussant à l’écriture
Fille de parents français immigrés à Montréal, eux-mêmes issus de parents nés au début de la Guerre, Corinne Chevarier a toujours eu ce «legs familial» la poussant à l’écriture.
Si les deux premiers recueils ont permis à l’auteure de «cerner [son] intimité» afin d’approfondir son récit sur la filiation, l’œuvre dans son ensemble est un récit personnel sur la transmission de souvenirs au sein des générations.
L’anatomie de l’objet, son troisième recueil, traitait de la filiation du côté maternel tandis que L’ADN des fusils passe du côté paternel.