Deux visions de la Francophonie se côtoient. L’une évoque l’avenir d’un Québec en évolution à côté des minorités en perdition (Denise Bombardier). L’autre croit toujours en la force d’un français épanoui partout au Canada (Sonia LeBel).
Sonia LeBel?
C’est la ministre québécoise de la Justice, également responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne.
Elle a exposé sa vision à Winnipeg le mois dernier, bien loin du plateau de Tout le monde en parle, au congrès annuel de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF), au moment même où le documentaire Denise au pays des Francos semait l’émoi.
«Il y a un éveil fragile, une brèche au Québec», a-t-elle dit aux membres de la FNCSF. «Mon travail c’est de l’agrandir. Je suis convaincue qu’une francophonie canadienne forte va servir autant au Québec pour agrandir ses horizons.»