Parmi les emplois où il y a pénurie de main-d’œuvre francophone, il y en a un qui présente des défis particuliers pour les travailleurs étrangers: curé de paroisse.
Les diocèses canadiens accueillent de plus en plus de prêtres de l’étranger. Or, pour certains, l’obtention de la résidence permanente est un vrai casse-tête.
Le journal Le Voyageur (Sudbury) a entendu un récit très particulier. Les personnes touchées par ces situations nous ont demandé de ne pas les nommer ni identifier leurs paroisses.
Salaire et responsabilités trop modestes
Dans le cas qu’on nous a raconté, un prêtre francophone s’est fait refuser sa demande de résidence permanente par l’Ontario pour deux raisons principales: son salaire n’était pas suffisamment élevé et il ne supervise pas suffisamment d’employés pour justifier que sa présence était essentielle.
Des critères difficiles à rencontrer lorsque l’on fait vœu de pauvreté, ou que votre salaire est plus bas parce que vous avez d’autres avantages, et que vous avez seulement besoin d’embaucher une secrétaire et d’un concierge, par exemple.