Reflet Salvéo reste optimiste sur son avenir dans la réforme de la santé

Les RLISS remplacés par une agence centrale et une cinquantaine d'équipes

9e AGA de Reflet Salvéo au Women’s College Hospital de Toronto.
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Publié 30/08/2019 par Marie Thimonnier

Reflet Salvéo affiche un optimiste relatif face à son avenir dans le contexte de la transformation du système de santé de l’Ontario, la Loi 74.

C’est ce qu’a indiqué Solange Belluz, la présidente de cette entité consultative sur les besoins des francophones, lors de sa 9e assemblée générale annuelle le 29 août au Women’s College Hospital de Toronto.

Regroupement des entités

Elle s’appuie sur «un regroupement des entités de planification des services de santé en français de l’Ontario», qui travaillent désormais ensemble sur l’avenir pour se positionner dans le projet de réforme.

Il faut, selon elle, «assurer une transition stratégique dans les années 2019-2022, tout en perpétuant les missions déjà entamées».

Reflet Salvéo compte maintenant 540 membres, bien que quelques dizaines d’entre eux seulement ont participé à l’AGA, qui se déroulait à deux endroits grâce à la vidéoconférence.

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Opportunités et dangers

Pour l’ancien directeur général Gilles Marchildon, désormais directeur général du campus torontois du Collège Boréal et remplacé pour six mois à Reflet Salvéo par Lise Marie Baudry, la période actuelle de changement est «à la fois source d’opportunité et de danger».

La réforme remplacera les 14 RLISS (Réseaux locaux d’intégration, auxquels sont attachées les entités francophones de planification) par une super-agence de Santé et une cinquantaine d’équipes locales ou thématiques.

Transition pour les RLISS

Mais Reflet Salvéo – qui conseille les RLISS de Toronto et de sa banlieue ouest – compte bien se greffer au nouveau système, a dit Solange Belluz, et participer au bon fonctionnement du système pour le progrès de la communauté franco-ontarienne.

En attendant les changements apportés par la loi 74, les services des entités vont augmenter, dans l’attente d’une réelle décision autour des RLISS qui, dans un premier temps, devront collaborer avec la nouvelle agence Santé Ontario.

Une francophone au coeur des services de santé

La directrice du Women’s College Hospital est une francophone, Danielle Martin. À l’AGA de Reflet Salvéo, elle a rappelé l’importance du système de santé dans l’identité nationale.

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Pour elle, «l’accès à un système de santé égalitaire permet aux communautés de se développer et de s’accepter». Elle rappelle également que «94% des Canadiens pensent leur système de santé comme une fierté à la fois personnelle et collective». 

«Il faut changer la manière dont nous donnons les soins.»

Il est donc primordial pour elle de faire avancer ce système. Elle est notamment d’avis qu’il faut tâcher d’éviter l’hospitalisation en améliorant l’utilisation des nouvelles technologies dans les services, et l’innovation de manière générale.

«Il faut changer la manière dont nous donnons les soins», s’exclame-t-elle. De plus, la technologie ou les outils novateurs permettraient aussi aux francophones de mieux naviguer dans le système de santé et d’en utiliser les services.

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