Une personne sur quatre est proche aidante au Canada. Cette réalité possède encore sa part d’ombre — entre maltraitance et épuisement —, mais est aussi plus vaste que l’image qu’on s’en fait.
Famille, ami et même voisin: toute personne offrant un soutien significatif à une personne vivant avec une incapacité peut se considérer comme un «proche aidant» ou un «aidant naturel».
«C’est qu’il n’y a pas qu’une situation et une sorte de proche aidant. Tout le monde reçoit un peu de soutien, mais il n’y a pas de vision globale», soutient la professeure de l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval, Sophie Éthier.
Leur santé physique et psychologique
Et si on s’y intéresse, ce n’est pas juste pour offrir un soutien financier ou du répit: il y a aussi «la nécessité de prendre en compte la santé physique et psychologique de cette indispensable ressource», composée en majorité de femmes.
Au Québec depuis un an, le proche aidant, ce «travailleur» non rémunéré, figure au sein de la Loi des normes du travail. Une politique québécoise et un plan d’action sont actuellement en rédaction.