Maria en a vu des documentaires sur des jeunes à la rue. Mais elle n’aurait jamais imaginé que ça serait son tour un jour.
Elle a à peine 25 ans, et pourtant sa mère ne l’a pas reconnue quand elle l’a retrouvé dans la rue, elle qui était toujours «impeccable», les cheveux et les ongles sains, beaux et soignés… Soudainement vieillie.
C’était bien la peine que Maria reproche à sa mère la nourriture non bio, ou les produits cosmétiques chimiques et potentiellement cancérigènes, quand elle vivait avec elle. Maintenant qu’elle se drogue et ne fait plus attention à elle.
Jeunesse agréable
Maria est d’origine arménienne. Seconde de deux filles dans une famille aisée, elle n’a jamais manqué de rien, a eu une jeunesse agréable, des parents cultivés qui l’ont gâtée, l’ont fait voyager, découvrir les musées.
Sa mère la décrit comme «pleine de talents, pleine de charisme, capable d’attirer l’attention, de faire rire». Mais aussi «impulsive et curieuse». Elle avait commencé une carrière dans la musique qui l’avait menée à New York, et elle envisageait de prendre des cours pour devenir actrice.