La Passerelle-I.D.É., à qui les ministères ontariens de la Formation et des Services sociaux viennent de couper les vivres, lance une campagne de soutien #JeSuisLaPasserelle mettant en vedette des clients, partenaires ou amis. Le premier d’une série de témoignages de solidarité, celui de Jean-Marie Vianney, un «journaliste de données» d’Ottawa, a été diffusé ce mardi 18 juin sur Facebook.
La Passerelle fait l’objet depuis deux mois d’allégations de mauvaise gestion et de manque de transparence.
La fondatrice et directrice générale Léonie Tchatat a reconnu avoir été informée officiellement de la décision des deux ministères ontariens de cesser de financer ses programmes.
Une ou deux lettres?
Dans une réponse diffusée sur Facebook mardi, elle critique la signataire de la missive gouvernementale «incohérente», Tariq Ismati, du ministère de la Formation, pour avoir partagé l’information «avec les médias et certains de nos clients avant même de nous laisser le temps de l’examiner et d’y répondre».
L’Express a tenté de rejoindre Léonie Tchatat mais n’a pu parler qu’à sa porte-parole Kenza Bendjenad, qui affirme que La Passerelle a reçu «une» lettre, comme le veut le titre et le premier paragraphe de son communiqué, même s’il est ensuite question de «ces» lettres (de deux ministères?).