L’UOF nomme une deuxième cohorte de profs bénévoles 

Représentation d'une future Université de l'Ontario français au centre-ville de Toronto (image extraite d'une vidéo promotionnelle de l'UOF).
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Publié 12/06/2019 par l-express.ca

Une deuxième cohorte de 22 professeurs associés rejoint l’Université de l’Ontario français (UOF).

Il s’agit d’un statut bénévole qui permet aux professeurs de contribuer à la poursuite de la mise en oeuvre des programmes d’études et de la recherche de l’UOF et à l’actualisation de ses projets de partenariats interinstitutionnels en Ontario, ailleurs au Canada et à l’international. 

Certains des professeurs associés nommés ont participé aux travaux de planification de l’UOF et de sa mise en chantier à partir de 2017. Il s’agit, dans leur cas, d’une reconnaissance et d’un engagement à poursuivre le travail.

Jason Luckerhoff

Ces professeurs associés, maintenant au nombre de 29, «seront appelés à contribuer à la consolidation de nos premiers créneaux transdisciplinaires en cultures numériques, environnements urbains, pluralité humaine et économie mondialisée», a souligné Jason Luckerhoff, vice-recteur au développement des programmes et des savoirs.

«Ils contribueront également à la pérennité de nos programmes professionnels qui répondront à des besoins immédiats du milieu et à la pédagogie de l’enseignement supérieur.»

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Compétences linguistiques et interculturelles

Quatorze des nouveaux professeurs associés se mobiliseront autour des quatre premiers créneaux transdisciplinaires de l’UOF. D’autres se concentreront sur la signature pédagogique distincte, notamment en formation et recherche des pratiques innovantes en enseignement supérieur, dont les apprentissages collaboratifs et expérientiels.

Un volet important du projet universitaire est le portfolio de compétences linguistiques et interculturelles auquel se grefferont également quelques professeurs associés.

Le contexte spécifique de la francophonie sera abordé par deux professeurs associés. Il sera notamment question d’offrir des programmes professionnels axés sur les besoins immédiats de la communauté francophone dans le Centre-Sud-Ouest, en collaboration avec des universités canadiennes et de l’international qui offriront des programmes conjoints, délocalisés et en bi-diplomation.

Autant en recherche qu’en enseignement, des professeurs associés apporteront leur expertise afin d’innover dans un contexte numérique.

Six professeurs associés vont travailler plus étroitement avec le Conseil de gouvernance et la direction, en collaborant à la gouvernance et à la gestion universitaire, à l’internationalisation et au recrutement. 

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Projet de société

Ils sont nombreux à consacrer plusieurs heures afin de contribuer au succès de la première université gérée par et pour les francophones.

«L’UOF est bien plus qu’une nouvelle université; il s’agit d’un projet de société», a mentionné Joël Beddows, professeur agrégé de l’Université d’Ottawa qui est directeur artistique du Théâtre français de Toronto.

Joël Beddows

«Ses animateurs cherchent à y arrimer la transmission d’un savoir de langue française, le cosmopolitisme qui confère à Toronto sa spécificité et le potentiel immense des nouvelles technologies comme outils pédagogiques et ce, au sein de tous ses projets. À titre d’artiste-chercheur franco-ontarien, cette affiliation est des plus naturelles.»

Caroline Joly, du Conseil de la coopération de l’Ontario, dit s’associer à l’UOF pour deux raisons: «un désir de bâtir un établissement d’éducation universitaire en Ontario où le savoir se construirait et se transmettrait en français, et la volonté de participer à un projet éducatif qui décloisonne les disciplines et qui, par son approche plurielle, permettrait aux étudiantes et étudiants de véritablement appréhender la complexité du monde actuel et d’innover sur le plan économique, social et environnemental».

«À l’UOF, la créativité, la collaboration et l’innovation sont au coeur de la mobilisation des connaissances pour apporter des solutions pertinentes aux nouveaux enjeux sociétaux», ajoute Tomás Dorta, professeur titulaire à l’École de design de la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal. 

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Solidarité

Les nouveaux professeurs associés expriment une forte solidarité envers l’UOF – à qui le gouvernement de l’Ontario a coupé les vivres au début de l’année – et mettent en relief son importance pour les francophones de l’Ontario et d’ailleurs.

«L’UOF est importante dans le continuum de la formation universitaire en français en Ontario. Je suis fière de me joindre à l’UOF à titre de professeure associée par mesure de solidarité», a dit Lynn Casimiro, vice-présidente à l’Enseignement et la réussite scolaire au Collège La Cité.

Université de l'Ontario français
Dyane Adam, présidente de l’UOF.

Nicole Lacasse, ancienne vice-rectrice adjointe aux études et aux activités internationales, maintenant professeure titulaire au Département de management de l’Université Laval, considère qu’il s’agit d’un projet unique. «Multidisciplinarité, vision innovatrice en formation et en recherche, solide ancrage social et culturel, approche collaborative: l’ADN de l’Université de l’Ontario français est inspirant!»

«Il est stimulant de pouvoir contribuer au développement de cette nouvelle université pour la Francophonie canadienne», a-t-elle expliqué.

Pour Michèle Vatz-Laaroussi, professeure titulaire à l’École de travail social à l’Université de Sherbrooke, «l’UOF, avec ses programmes transdisciplinaires ancrés dans les réalités locales et dans les échanges interculturels et transnationaux est à l’avant-garde du monde universitaire. Appartenir à cette équipe, c’est une chance d’ouvrir la francophonie aux savoirs multiples et d’apprivoiser le monde à la francophonie.»

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