Séparant Israël de la Jordanie, la Mer Morte n’est pas entièrement morte.
Au-delà de ce jeu de mots facile, c’est une découverte de plus pour ceux qui cherchent des preuves comme quoi la vie peut survivre dans les environnements les plus hostiles.
Car si on l’appelle «morte», c’est parce que le niveau de sel y est si élevé que les touristes viennent «flotter» à sa surface. Les poissons, eux, l’ont désertée depuis des milliers d’années, en plus de la végétation.
Vie microscopique
On savait malgré tout qu’il y avait de la vie microscopique: des archées, cette «branche» de la vie distincte des bactéries et de tout le reste. Mais les archées sont aussi des «extrémophiles», c’est-à-dire des micro-organismes qu’on retrouve, comme leur nom l’indique, dans les endroits les plus extrêmes.