Que pouvons-nous retirer des Premières Nations en matière de protection de l’environnement et de durabilité? Quels sont les grands défis auxquels il faut faire face aujourd’hui? Voilà les grandes questions autour desquelles tournait la 8e édition de la Semaine de la Terre à la Toronto French School, l’école secondaire privée d’immersion du quartier Lawrence et Bayview.
Entre la conférence, un repas et une exposition hétéroclite le 17 avril, cette nouvelle édition, placée sous le maître mot de soutenabilité, a su réunir petits et grands tout en soulevant des problématiques actuelles. Celle qui a su cristalliser le plus de réactions: l’accès à l’eau potable qui reste inégal au Canada.
Un accès inégal à l’eau potable au Canada
L’eau, cet «or bleu», est une denrée précieuse aujourd’hui. Si l’eau couvre 70% de la planète, ce qui lui vaut ce surnom de «planète bleue», l’eau douce représente seulement 2.5% de cette quantité.
Cela rend son accessibilité «extrêmement compliquée dans certaines régions du globe», a rappelé l’ingénieur et enseignant Yaghouba Tandia, l’un des intervenants de la conférence à la TFS.
L’enseignante Josette Bouchard, l’une des organisatrices de l’événement, ajoute que «dans certaines réserves amérindiennes du Canada, l’accès à l’eau potable est très complexe. Cela résulte d’un manque de volonté politique. Construire une station d’épuration des eaux se fait facilement.»