S’inspirant des corps, des portraits de femmes sur un fond acrylique et de la technique du média mixte en utilisant du sable en guise de texture, la peintre belge Anne Maizia explore le style abstrait, figuratif et flou des individus.
Lancée mercredi dernier à la Galerie Pierre Léon de l’Alliance française de Toronto, sa collection «Regards de femmes» est en montre jusqu’au 29 avril.
De la Belgique, en passant par les États-Unis où elle a développé son sens artistique, elle vit à Toronto depuis deux ans. Si la peinture la fascine, Anne Maizia a également une formation d’institutrice, comme l’illustrent les illustrations qu’elle produit pour des livres d’enfants.
Son art a longtemps été un loisir, mais depuis sept ans elle s’y consacre entièrement.
Animée par le style abstrait du peintre allemand Gerhard Richter, elle ne peint qu’à moitié les portraits. Souvent reflet de sa propre expérience de vie, cette artiste essaye d’en capturer certaines émotions.
«Je me dis que chaque personne a une face cachée qu’on garde secrète. J’espère que dans chacune de mes peintures, on essaie de déceler l’émotion à travers les yeux», raconte-t-elle.