C.R.A.Z.Y., l’un des plus gros succès du cinéma québécois sur la sortie du placard d’un jeune homosexuel, a trouvé une grande résonnance chez Robert Schwartzald, prof de littérature à l’Université de Montréal. «Cette expérience est vécu pour plusieurs garçons qui doivent chercher le moyen de se réconcilier avec leur père ou leur parent».
Auteur d’un livre sur le film de Jean-Marc Vallée, Robert Schwartzald, invité à en parler après la projection à l’Alliance française de Toronto vendredi dernier, s’est intéressé autant à l’histoire de la production et la technique du cinéaste, qu’à son propos et la culture qu’il dépeint.
C.R.A.Z.Y. suit Zachary dans un Québec des années 1970 où la religion occupe une grande place dans la vie de tous les jours. Dès son jeune âge, Zac a des tendances qui laissent présager son homosexualité face à un père qui a des difficultés à accepter cette orientation sexuelle de son fils.
«La culture populaire est plutôt représentée dans le film par le père de Zac et par son frère Raymond; la culture traditionnelle par la mère.»
«Je parle également de la musique, qui joue un rôle très important dans le film.»