Le chemin de Compostelle ou le Camino a fait couler beaucoup d’encre. On ne compte plus les récits, carnets, poèmes, romans et essais sur le sujet. Y a-t-il quelque chose à ajouter? Oui, parce que le Camino est différent pour chaque pèlerin. Gabriel Osson en fait foi dans J’ai marché sur les étoiles.
Point de départ: Saint-Jean-Pied-de-Port (France); arrivée: Santiago (Espagne). Nombre de kilomètres: 887; nombre de jours à pied: 26; nombre de leçons apprises: 7. «Aller vers Santiago n’est pas le but ni la destination. Le chemin en soi, c’est le but!»
Les raisons qui motivent cette longue marche varient selon les gens. Pour certains, c’est l’évasion ou la fuite; pour d’autres, ce sont des «vacances à bon marché» (beau jeu de mots). Il y a aussi le besoin de faire de l’exercice ou le besoin de grand air.
Gabriel Osson a parcouru le Camino pour faire le vide en lui-même, «pour laisser parler les voix qui ne s’entendent qu’en silence». Pour lui, aller au bout du chemin, c’était aller au bout de lui-même. «On ne fait pas le chemin pour se retrouver, mais pour changer.»
Les leçons apprises peuvent être pratico-pratiques, comme voyager léger et savoir se ménager. Elles peuvent être plus intimistes, comme faire preuve d’humilité et partager avec les autres pèlerins.