Il y a trois ans à peine, les CLOM (cours en ligne ouverts aux masses), mieux connus sous l’expression anglaise MOOC (Massive Online Open Courses) ne promettaient rien de moins qu’une révolution de l’enseignement universitaire.
En mars 2012, Sebastian Thrun, fondateur d’Udacity et spécialiste en intelligence artificielle de l’université de Stanford, allait jusqu’à annoncer, dans la revue Wired, qu’il ne resterait plus dans dix ans qu’une dizaine d’institutions d’enseignement supérieur dans le monde.
Mais le rêve d’une université entièrement virtuelle n’a pas survécu à l’épreuve de la réalité. Passé l’effet de mode, l’enthousiasme est retombé aussi vite qu’il est apparu et le concept est maintenant critiqué et dénoncé de toutes parts.
C’est ce qu’on lit dans le plus récent blogue de l’Éducation en langue française en Ontario, un site dont les coordonnateurs proviennent des douze conseils scolaires et des deux collèges franco-ontariens, des universités ontariennes bilingues, et du ministère de l’Éducation de l’Ontario.
Vie et mort des CLOM
Les institutions qui ont emboîté le pas et qui ont offert des cours en ligne pour ne pas demeurer en reste se cherchent maintenant une vocation. Le concept d’enseignement en ligne évolue toutefois et pourrait bien revenir enrichir la pédagogie, sous une forme très différente.