Quand l’art plonge dans les dessous de la vie romaine, cela donne une exposition et un livre d’art inhabituels, inattendus, inconnus même, mais qui pourtant, ou plutôt mais qui surtout, méritent de retenir l’attention.
Et c’est le Petit Palais, ce musée d’envergure des beaux-arts de la Ville de Paris, qui offre cette originalité avec une exposition et une publication aux titres surprenants, Les Bas-fonds du Baroque, la Rome du vice et de la misère.
L’exposition en cours jusqu’au 24 mai, et son ouvrage d’accompagnement valide en tout temps, invitent les amateurs d’art à découvrir le visage sombre, caché et violent de la Rome baroque du XVIIe siècle, souvent célébrée pour ses fastes et sa grandeur, symboles du triomphe de la papauté.
Près de 70 tableaux évoquent l’univers clandestin et interlope de la capitale, en représentant un aspect inédit de cette étonnante production artistique romaine du Seicento.
D’après le communiqué de presse du Petit Palais, grâce à des prêts exceptionnels de collections privées et de grands musées internationaux comme la National Gallery de Londres, le Nationalmuseum de Stockholm, la National Gallery d’Irlande à Dublin, le Louvre de Paris, la Galerie Borghèse et le Palazzo Barberini à Rome, le Rijksmuseum d’Amsterdam, des œuvres de grands peintres sont ainsi présentées.