«L’élection de la Coalition Avenir Québec (CAQ) signifie un nouvel élan pour la francophonie canadienne. Nous avons en effet l’ambition de dépasser les oppositions qui ont marqué les 50 dernières années. Nous croyons qu’il est temps pour notre gouvernement d’examiner notre rôle dans la francophonie canadienne.»
C’est ce qu’a déclaré Sonia LeBel, ministre de la Justice du Québec et ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, en marge du colloque Le Québec et la francophonie canadienne: un avant et un après Doug Ford, tenu le 31 janvier dernier, à l’Université d’Ottawa.
50 ans après
Cette réflexion que le nouveau gouvernement du Québec souhaite faire est d’autant pertinente que son entrée en fonction coïncide avec le cinquantième anniversaire de deux évènements qui ont laissé une empreinte majeure dans l’histoire de la francophonie canadienne: l’adoption de la première Loi sur les langues officielles et la fin des États généraux du Canada français.
L’année 2019 marque aussi le cinquantième anniversaire de la signature des deux premiers accords de coopération en francophonie conclus entre le gouvernement du Québec, d’une part, et les gouvernements de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick, d’autre part.
Au fil des ans, ces accords de coopération ont permis de financer, la plupart du temps à parité avec le ou les gouvernements partenaires, de nombreux projets se rapportant à de multiples secteurs, allant de l’éducation à la culture, en passant par le tourisme et le développement économique.