Les récents événements en Ontario français ont amené à tenter certaines comparaisons entre ce que vivent au quotidien les Franco-Ontariens et les Anglo-Québécois. À première vue, leurs situations sont bien différentes. Mais la communauté anglophone a aussi ses demandes.
D’entrée de jeu, le président du Quebec Community Groups Network (QCGN anciennement Alliance Québec), Geoffrey Chambers, tient à apporter son soutien aux dernières revendications des Francos-Ontariens face aux décisions du gouvernement Ford, qu’il réprouve.
À ceux qui pensent cependant que le panier de récriminations est vide pour les anglophones du Québec, il n’en est rien.
Intérêts régionaux
Le représentant du réseau regroupant 58 organismes anglophones à travers le Québec convient que «les intérêts peuvent être différents d’une région à l’autre».
Il y a sûrement une différence dans une région comme Québec, qui compte près de 15 000 anglophones, et Montréal. Là, c’est plutôt 600 000 personnes qui maîtrisent la langue de Leonard Cohen, selon les chiffres de 2018 de l’Institut de la statistique du Québec.