La conclusion est surprenante: le mois de naissance d’un enfant augmenterait ses chances d’être diagnostiqué TDAH. En réalité, cela révèle plutôt le flou autour des diagnostics.
La fréquence des diagnostics de troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) chez les enfants a presque doublée en deux décennies.
Aux États-Unis, des enquêtes ont révélé que le taux fluctuait anormalement d’un État à l’autre. Dans ce pays, plus de 5% des enfants prenaient, en 2016, un médicament censé prévenir leur TDAH.
Diagnostics suspects
Mais il y a longtemps que des chercheurs s’interrogent sur la légitimité de tous ces diagnostics. Ils sont inévitablement subjectifs, et reposent souvent sur l’évaluation des parents ou des enseignants.
C’est là qu’intervient le mois de naissance. Une étude publiée en novembre dans le New England Journal of Medicine, conclut que sur des milliers d’enfants nés entre 2007 et 2009 puis suivis jusqu’en 2016, les diagnostics de TDAH étaient 34% plus élevés chez ceux nés en août par rapport à ceux nés en septembre.