Sauf en uniforme d’agentes de bord (anciennement «hôtesses de l’air») où elles sont encore très majoritaires, il y a encore peu de femmes pilotes d’avion (moins de 10%) et encore moins de mécaniciennes (moins de 5%). Mais de plus en plus de femmes occupent des postes de gestionnaire au sein des compagnies aériennes (40% chez Air Canada).
Des femmes comme Julie Mailhot, directrice générale d’Air Georgian, une division d’Air Canada Express qui opère 62 000 vols régionaux par année, de Toronto et de Calgary, vers une trentaine de destinations au Canada et aux États-Unis.
Obstacles et opportunités
«Plusieurs emplois en aéronautique sont tout simplement peu connus du grand public et même des orienteurs à l’école», a expliqué Mme Mailhot devant une soixantaine de membres et invités du Club canadien de Toronto, lors d’un cocktail au bar La Société, ce mercredi 12 décembre en soirée.
«De plus, encore de nos jours, on n’encourage pas spécialement les filles à choisir des professions scientifiques ou techniques.» Pourtant, l’industrie prévoit une pénurie de pilotes et de mécanos dans quelques années.
L’horaire de travail compliqué fait également peur à plusieurs femmes, dit-elle. En revanche, les voyages les attirent toujours.