Suscitant encore une certaine indifférence et même un peu de méfiance en France, les vins «bios» ou «organiques» sont très prisés chez nous, même si l’offre est encore limitée.
«Chez moi (à Bordeaux), les vignerons qui n’utilisent pas de pesticides ni de fertilisants ne s’en vantent pas nécessairement, comme si ça n’intéressait pas le consommateur», indique Coralie Tauzin, ambassadrice des vins Gilles Louvet au Canada, distribués à Toronto par Eurovintage (www.rareearthwines.com).
Au Canada et aux États-Unis toutefois, c’est vendeur.
La France, où les surfaces certifiées bio et en conversion représentent plus de 8% du vignoble national, est tout de même déjà le second producteur de vins bios après l’Espagne. Certains vignerons avaient déjà pris ce virage depuis longtemps.
C’est le cas de Gilles Louvet, dont la plus grande partie de la production est exportée, comme le Pinot noir et le Chardonnay du Languedoc «O» qu’on trouve depuis quelques mois à la LCBO, aux côtés de son Roche Bastide, un Côte du Rhône.