Les vins de Niagara à l’honneur

Déjeuner-causerie du Club Canadien

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Publié 22/06/2010 par Charlotte Vincent

Niagara était à l’honneur pour le dernier déjeuner du Club canadien, mardi 15 juin. Susan Morin, directrice du développement économique communautaire pour les entreprises Niagara, et Daniel Lafleur, directeur des ventes nationales de Tawse Winery ont présenté les atouts de la région.

Niagara veut redorer son blason. À bas la concurrence des vins californiens ou argentins, la région veut faire valoir les qualités de ses vignobles. C’est la mission de Daniel Lafleur, directeur des ventes de Tawse Winery, intervenant lors du dernier déjeuner du Club canadien.

«Des dégustations à l’aveuglette ont été organisées au Québec, et un Clos Jordanne et un Chardonnay de Niagara sont arrivés en tête», affirme Daniel Lafleur.

D’après lui, les vins de Niagara ont beaucoup évolué depuis ces cinq dernières années et sont aujourd’hui en mesure de jouer dans la cour des grands en concurrençant des vins internationaux.

«Le Chardonnay nous ouvre les portes à l’international, il est très apprécié par les professionnels et s’exporte bien, notamment en Chine», souligne le directeur des ventes de Tawse Winery.

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Des vins élégants.

La richesse des vins de Niagara réside dans le climat ontarien: des hivers longs et froids et des étés chauds mais courts. La fraîcheur des terres est comparable à la Loire ou à la Bourgogne.

«Il faut arrêter de comparer nos vins avec ceux d’Australie ou de Californie. Nous produisons des vins élégants, plus proches du style européen», explique Daniel Lafleur.

Niagara propose deux styles de cépages: des vins plus acides provenant de l’escarpement du Niagara et des breuvages plus corsés et plus sucrés originaires de Niagara on the Lake.

Ce dernier propose même une liste de vin à essayer: les Chardonnays bien sûr, les Pinots noirs et les Cabernets francs. Enfin, dernier conseil du professionnel: «acheter local». Les chiffres sont édifiants, pour un litre de vin canadien acheté, 8,50$ reviennent à l’économie locale et seulement 0,67$ si vous achetez un vin importé.

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Séduire les francophones.

Le vin est l’un des arguments touristiques majeurs de Niagara. Il attire chaque année nombre de visiteurs. Mais le rôle de Susan Morin, directrice du développement économique communautaire pour les entreprises Niagara, est de mettre en avant les autres atouts de la région, surtout auprès des francophones.

«Après le 11 septembre 2001, le tourisme a diminué. Le marché québécois a pris de l’ampleur et est devenu une cible primordiale», explique Susan Morin. Résultat: un gros effort a été fait envers la communauté francophone.

Des guides en français ont été édités avec des parcours susceptibles d’intéresser les francophones (ils étaient inexistants dix ans auparavant !). Les acteurs du tourisme parlant français sont invités à porter une broche sur laquelle il est inscrit «bonjour».
«Nous voulons que nos jeunes soient fiers de parler français. Nous travaillons aussi avec les entreprises pour les encourager à embaucher des francophones», détaille Susan Morin.

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