Pour savoir dans quelle mesure les téléphones intelligents modifient nos comportements, ou ont un impact sur notre santé, les psychologues doivent tout d’abord savoir combien de temps chaque personne utilise son téléphone. Or, les calculs utilisés sous-estimeraint grandement cet usage.
Deux fois plus…
Seulement 52 des 92 participants identifiés comme «grands utilisateurs», sur la base de leur usage réel, s’étaient identifiés eux-mêmes comme grands utilisateurs lorsqu’ils avaient répondu aux questionnaires, analyse le Britannique David Ellis, de l’Université Lancaster dans une étude récemment déposée sur le serveur de pré-publication PsyArXiv.
Ellis avait aussi publié en 2015 une étude qui concluait que nous utilisons nos téléphones «deux fois plus que nous ne le croyons» et il est un fervent défenseur de l’idée d’interdire les téléphones en classe — à condition que les raisons en soient clairement expliquées.