Ne pas faire de la place aux jeunes, aux immigrants et aux francophiles est un bon moyen de ne pas intéresser les gens à la politique de la francophonie de l’Ontario.
On peut aussi passer à l’anglais, par gentillesse ou politesse, dans les conversations de groupe ou aux comptoirs gouvernementaux.
Ou bien sûr proclamer l’évidence que les francophones ne font pas la différence dans notre société majoritairement anglophone.
Ce sont là quelques pratiques certaines d’«anéantir l’Ontario français» recensées par le Centre régional de recherche et d’intervention en développement économique et communautaire (CRRIDEC) et le Conseil de la coopération de l’Ontario (CCO) dans un rapport «sur les façons de désintéresser les francophones à leur propre réalité et sur les solutions à envisager afin de répondre aux différents enjeux qui les concernent».