«Le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs», disait André Bazin, l’un des fondateurs des Cahiers du cinéma. On aura l’occasion d’en faire l’expérience pendant Cinéfranco, le festival international du film francophone à Toronto, qui prend l’affiche du Royal, 608 rue College, du 28 mars au 6 avril.
La programmation annonce un formidable métissage audiovisuel: des couleurs, des sons, des histoires, des cultures différentes, avec la langue pour seul point commun.
Certains films sont des coproductions, ce qui permet de mélanger au sein même d’une pellicule des acteurs, réalisateurs ou producteurs de plusieurs pays.
Adieu Paris, un film de Franziska Buch, est le reflet d’une collaboration française, allemande et luxembourgeoise. Mais aussi, beaucoup de coproductions franco-québécoises.
Productions canadiennes
Selon Marcelle Lean, fondatrice et directrice de Cinéfranco, il est très important de mettre à l’honneur les productions canadiennes: «le Québec produit des films fantastiques et extraordinaires dans la qualité. On met en avant les productions indépendantes comme La Cicatrice de Jimmy Larouche».