En avril dernier, des policiers californiens arrêtaient le suspect d’un meurtre vieux de 40 ans grâce à l’A.D.N. d’un de ses cousins déposé dans une base de données généalogiques.
Depuis, pas moins d’une vingtaine de cas semblables ont été signalés aux États-Unis, soulevant une troublante question : on approche peut-être du moment où n’importe qui, dans ce pays, pourrait être retracé par l’intermédiaire de l’A.D.N. d’un proche parent.
Forte proportion aux États-Unis
C’est en partie parce que c’est aux États-Unis que se trouve la plus forte proportion de gens qui ont fait séquencer leurs gènes, pour des raisons de santé ou de généalogie.
Mais c’est aussi parce que la proportion à atteindre est plus faible qu’on ne l’imagine : seulement 2 % de la population doit avoir fait faire un tel test d’A.D.N. pour qu’on soit capable d’identifier n’importe qui d’autre, selon une recherche parue le 11 octobre dans Science.