La romancière britannique Clare Mackintosh a été traduite en 35 langues. Son tout dernier thriller s’intitule Laisse-moi en paix et mérite rien de moins que le prix Polar international de Cognac. Qui est coupable? Quel est le motif? La réponse est cachée par des rebondissements jusqu’à la dernière ligne.
Site de suicides
L’auteure a passé douze ans dans les forces de police avant de se consacrer à l’écriture. Elle campe ses personnages sur la côte sud de l’Angleterre près de Beachy Head, un promontoire de craie dont la hauteur de 162 mètres en fait un des sites de suicide les plus connus au monde.
Dès les premiers chapitres, on apprend que Tom et Caroline Johnson, âgés respectivement de 58 et 48 ans, ont sauté du haut de la célèbre falaise, à sept mois d’intervalle. Le coroner conclut à deux suicides même si les corps n’ont pas été retrouvés, en raison de la marée haute.
La fille du couple disparu, Anna, n’accepte pas le suicide de sa mère, une femme forte et confiante «qui n’aurait jamais renoncé à vivre». Devenue maman à son tour, Anna décide de fouiller le passé, mais se voit rapidement menacer. Fraude, conspiration et mensonges semblent plus rassurants.
Enquêteur original
Anna confie ses doutes à Murray, un ancien policier-enquêteur qui se fie plus à son instinct et à son expérience qu’aux règles de la police judiciaire. «Quand cela sentait l’embrouille, que cela avait le goût de l’embrouille, il y avait des chances pour que ce soit une embrouille. Même si ça n’en avait pas l’air.»