Sofia, capitale de la Bulgarie, se blottit au pied du mont Vitosha qui la domine de ses 2 290 m d’altitude et qui, en mai, peut encore être couvert de neige, comme c’était le cas cette année. En belle saison, c’est un endroit très fréquenté par les Sofiotes, grâce notamment à un téléphérique.
Une capitale
La ville, sous diverses formes, est depuis fort longtemps cette capitale aux noms aussi variables que les maîtres de la région, Serdica, Triaditsa, Sredets, pour prendre en 1376 le nom de Sofia, d’après celui de la basilique Sainte-Sophie.
Depuis 2000, une statue en bronze de Sainte-Sophie a remplacé celle de Lénine au centre de la ville.
Le centre-ville de Sofia n’a guère changé depuis le premier séjour que j’y ai fait en 1972 (plus d’un mois) en mission d’étude pour le gouvernement fédéral. C’est heureux, car les grandes tours qui surgissent ici et là comme des champignons auraient dénaturé cet ensemble relativement harmonieux mais éclectique de constructions, allant de l’époque romano-byzantine à l’ère soviétique, qui n’est pas dépourvu de charme.
Jaune et or
Le visiteur remarquera de suite que le jaune est la couleur dominante, non seulement des façades de nombreux édifices, mais également des pavés de grandes artères et places, et des taxis. Et de ses coupoles d’or, la cathédrale orthodoxe Alexandre-Nevski domine le centre de la vile.