Le nouvel hôpital Bridgepoint: le confort des patients avant tout

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Publié 20/08/2013 par Anaïs Nica

C’est à l’est de la ville que se sont ouvertes, en avril 2013, les portes du centre thérapeutique Bridgepoint. Hôpital flambant neuf, dans un quartier en amélioration (14 St. Matthews Rd, Toronto), il accueille des patients atteints de maladies assez complexes comme le diabète, le cholestérol nécessitant des soins particuliers, ainsi que des traitements de réhabilitation physique. Plus de 400 lits sont installés dans cette enceinte thérapeutique, ce qui en fait le centre de soin en réhabilitation le plus large de l’est torontois.

Pour ce faire, plusieurs éléments sont mis en œuvre afin de prévoir une guérison efficace. Ce grand complexe médical met à disposition une piscine tout accès, quelque soit le handicap, des salles d’exercices physiques, de remises en forme et afin d’assurer la bonne santé mentale, des salles d’interactions sociales servant à pallier à l’ennui et à la solitude présentes chez certains patients.

Un centre de réhabilitation

Les salles communes permettent une certaine indépendance, par exemple, il est possible de cuisiner avec sa famille dans une cafétéria prévue à cet effet. Les patients ont accès à la technologie active comme des écrans plasmas ou connexion Internet.

«Il est très important que les patients continuent d’avoir une vie sociale dans l’enceinte du bâtiment, nous veillons particulièrement à leur équilibre psychologique. La clé d’une bonne rééducation et d’une convalescence efficace est avant tout dans le mental. Cet aspect-là nous semble primordial», insiste Deyan Kostovski, chargé des relations médias.

Tout est fait pour que les malades se sentent connectés à la ville et à la nature également, uniquement fait de baies vitrées, vous trouverez partout un point de vue sur la vie et l’environnement.

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L’hôpital est également peint à cet effet, du bleu pour le lac, du vert pour la forêt et des éléments en bois naturel.

La terrasse sur le toit offre une vue extraordinaire de la skyline de Toronto, tous les hôpitaux ne peuvent se vanter de telle chose. L’hôpital dispose également d’un patio au premier étage où sont organisés barbecue, marchés fermiers et autres, d’une cafétéria, de bibliothèques.

«Un point d’honneur est accordé à la notion de bien-être. C’est ce que nous désirons avant tout, que les patients se sentent à l’aise, chez eux. Le but est de leur prodiguer un environnement fiable et agréable», ajoute Deyan Kostovski.

Le centre de soin est complet en tous points. «Il faut savoir que cet hôpital public donc gratuit avec l’assurance maladie», insiste-t-il. «Cependant, il faut savoir qu’il ne dispose pas de salle d’urgence et n’est pas un hôpital qualifiable de traditionnel en soi, on n’y pratique pas de chirurgies. Nous ne pratiquons pas ce genre de soins.»

Affilié à l’Université de Toronto, il est ce qu’on appelle un CHU (Centre Hospitalier Universitaire), une relation est créée entre les étudiants de médecine, mais pas seulement.

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Un programme de stage pour les étudiants infirmiers est également mis en place. Ainsi tout ce petit monde est formé pour «soigner les patients d’aujourd’hui et ceux de demain» et les aider à les remettre sur pieds.

Aux petits soins pour les patients

«Si parfois, une convalescence est longue et douloureuse, les malades restent généralement en soin pour un maximum de trois à six semaines. Les périodes de séjour restent cependant très variables selon les besoins du patient. Il est difficile d’évaluer au jour le jour le nombre exact de patients dû aux nombreuses allées et venues.»

Tout est fait pour le confort de ce dernier, des chambres doubles et simples sont à disposition offrant une vue panoramique sur l’extérieur et possédant des rideaux permettant de respecter l’intimité de chacun.

«Le personnel médical est également traité de façon royale puisque l’on trouve à chaque étage des espaces détentes qui leur sont destinés, des cours de yoga gratuits, etc», déclare Celeste Alvaro, chercheuse à Bridgepoint.
C’est ainsi que naquirent l’harmonie et la cohésion entre l’équipe médicale et les patients. Si l’idée principale de ce centre thérapeutique est de donner l’impression d’un spa, il met en œuvre bien des efforts pour assurer un mental positif axé sur le bien-être et une guérison tout autant optimiste qu’optimale.

Cela dit, il n’y a pas de service direct dispensé en français. Si besoin est, il est possible de trouver quelqu’un au sein de l’hôpital pour faire la traduction grâce au brassage ethnique de l’équipe sur place ou alors de faire venir une tierce personne, tout simplement

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