Si vous pensez qu’un musée de statues de cire est vieillot, poussiéreux, statique alors le Grévin Montréal vous surprendra, comme cela m’est arrivé. Agréablement. Le Grévin Montréal a ouvert le 19 avril dernier, soit le premier au monde hors de France.
Le Grévin Montréal étonnera par sa scénographie notamment : les mises en situation des personnalités, leur enchaînement et les perspectives d’une pièce à l’autre, avec ambiance sonore, projections, interactivité numérique pour certains.
L’art du vrai-semblant
Le Grévin Montréal regroupe près de 120 personnalités-statues, dont près des trois quarts ont été conçus spécialement pour la version montréalaise et près de 80 sont natives du Canada.
Le Grévin Montréal est à aborder comme une exposition d’art visuel, certes tirant sur le divertissement, mais «pour le plaisir des yeux». Cette visite dans «l’art du vrai-semblant», selon la formule du Grévin, s’apparente à un voyage dans le temps et dans l’espace, où l’anachronisme est de rigueur. Et le temps y filera sans le voir passer.
Il y a des classiques incontournables. Un Charlebois (plus vrai que nature) sur une patinoire en maillot des Canadiens. Un Vigneault rayonnant dans son pays, l’hiver. Ou les chefs d’État, de «l’Hôtel Grévin» : De Gaule, Obama, la (toute petite) reine Elizabeth II et un trio canadien, Trudeau, Drapeau et Lévesque.