Dans une 3e ronde de compressions depuis 2016, le Groupe Média TFO aurait éliminé 37 postes au sein de ses services phares : le magazine 24.7, le service d’actualités #ONfr et Mini TFO, les émissions pour enfants. La consternation face aux compressions du 13 juin dépasse les frontières de l’Ontario et des pressions sont exercées pour que le président Glenn O’Farrell annule les suppressions.
Le mouvement d’appui s’est surtout concentré sur le service de nouvelles en ligne qui couvre l’actualité politique de la francophonie ontarienne et canadienne. Trois postes sont disparus.
La plus récente recrue, Didier Pilon, en poste depuis le début de 2017 dans le Nord de l’Ontario, a salué ses collègues sur Twitter avec ces mots : «Ce fut un immense plaisir et un privilège.» La seule femme de l’équipe, Rozenn Nicolle, aurait aussi été remerciée.
Leur collègue Jean-François Morrissette, membre de l’équipe depuis 2016 et affecté à la Législature provinciale a renchéri : «Malgré le choc, je crois profondément en la mission de #ONFR et je suis fier de cette équipe.»
Un impact indéniable sur la scène journalistique
Ils ne sont pas les seuls à exprimer leur attachement. Un groupe de 13 universitaires d’un bout à l’autre du pays ont réagi en demandant au président de TFO de protéger l’intégrité de l’équipe de #ONfr et de lui accorder les ressources nécessaires pour accomplir son mandat. Ils ont d’urgence fait publier leur message dans plusieurs médias.