Dans Le fil d’Ariane / Ariadne’s thread, récit autobiographique bilingue paru récemment aux éditions du GREF, à Toronto, Anne Nenarokoff-Van Burek fait le portrait des femmes de sa famille qui ont marqué sa vie, de sa plus tendre enfance jusqu’à sa vie d’adulte.
De toutes les femmes racontées, sa mère est la dernière de sa génération encore en vie.
Issue d’une famille russe, mais née à Paris, l’auteure alterne, dans son ouvrage, entre vie française et traditions familiales. Elle nous livre son admiration pour ces figures féminines très importantes pour elle et s’exerce à un travail de rétrospection qui lui a été parfois douloureux.
Professeure de français à la Linden School de Toronto, Anne Nenarokoff est l’épouse de John Van Burek, le fondateur du Théâtre français de Toronto. Elle a d’abord écrit son récit en anglais, avant d’en produire elle-même la version française.
Parfois émouvante, parfois insolente, elle nous livre des anecdotes personnelles, touchantes. «Parler de mon passé a été libérateur», confie-t-elle à L’Express.